- Thème : Rencontre avec Andrée Lehmann autour de son livre « l’atteinte du corps ».
- Horaire : le samedi 5 mars 2016 de 14h à 17h30
- Lieu : Hôtel Europôle 29, rue Pierre Sémard (en face du WTC) 38000 Grenoble
- Organisateurs : SOCIETE DE PSYCHANALYSE FREUDIENNE, Groupe régional de Grenoble
- Contact : 0476495152, http://www.spf.asso.fr
- Inscription obligatoire : 15€, tarif étudiant 5€
- Formulaire d’inscription : PlaquetteAndréeLehmann2016
Description
Andrée Lehmann, psychanalyste, a travaillé plus de vingt ans à l’institut Gustave Roussy de Villejuif. Dans son livre – paru en 2014 – elle se propose d’illustrer la contribution du psychanalyste à la compréhension et au soin des patients atteints de cancer. L’atteinte du corps entraîne un bouleversement dans la vie des patients et de leur entourage. La maladie ainsi que les traitements proposés (mastectomies, reconstructions mammaires, traitements conservateurs, …) déstabilisent le patient et entraînent des répercussions psychiques qui peuvent entrer en résonance avec des blessures antérieures. Comment aborder le traitement psychique de ces retentissements ? Andrée Lehmann, dans un style vivant et limpide, rend compte de son travail de psychanalyste en milieu hospitalier. Elle évoque avec générosité plusieurs histoires cliniques. Ce choix, qui relève de la nécessité d’une transmission de l’existence de la dimension inconsciente, fait apparaître les principaux ressorts d’un possible travail d’élaboration. L’auteure souligne les particularités du transfert et de la cure en milieu médical, ainsi que la rigueur de la position éthique de l’analyste. Ce livre qui témoigne de la possibilité de restaurer une dynamique psychique s’adresse aussi aux médecins et infirmiers. Andrée Lehmann collabore avec les soignants dans une position de fonction de tiers. Elle a le souci de préserver ou remettre en mouvement le travail d’élaboration au sein de l’équipe. Tout au long de son travail de clinicienne, étroitement lié à un travail de recherche et d’approfondissement théorique, Andrée Lehmann témoigne de l’existence d’une histoire psychique de la maladie qui ne se confond pas avec l’histoire médicale.